En 4ème quand je me suis fait larguée par Hervé Lerouge - le BG du collège - j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en écoutant du Brian Adams. Ça faisait au moins 15 jours qu’on était ensemble 👀. Mon record ! Il ne s’était pas embarrassé d’un “c’est pas toi, c’est moi”. C’était plutôt. “Faut qu’je te parle” “Je casse” 👉 Grosse blessure d’égo et d’abandon. Après 3 jours de désespoir, j’ai repris ma liste de “crush” et je suis passée au suivant 😉 Évidemment, de mon point de vue actuel, je trouve ça niaiseux. Pourtant, on le sait tous, l’intensité de la douleur n’est pas nécessairement proportionnelle à la gravité de la situation. Notre quotidien de prof est peuplé de petites blessures d’abandon et on peut être surpris par l’intensité de nos émotions même pour des trucs pas graves. Je pense par exemple à toutes les fois où on s’est senti rejeté.e car:
ou bien, en ce qui concerne l’agreg:
Autant de petites plaies qui viennent raviver d’anciennes blessures. Ce qui expliquerait que, selon notre vécu, on soit quasi immunisé ou au contraire très sensible aux petites piques du quotidien. 👉 Aujourd’hui, j’aimerais te parler de la blessure d'abandon au sein de deux relations primordiales: la relation à soi et la relation aux autres. Dans les exemples précédents, je n’ai mis en avant que les blessures d’abandon concernant notre relation aux autres. Je me sens rejeté.e, à tort ou à raison, et ça me fait souffrir car je pense que cela signifie que je ne suis pas “assez”. Malgré la douleur, il est généralement plus facile de s’affranchir de l’opinion des autres que de la nôtre. C’est pourquoi, la relation entre soi et soi est encore plus délicate.
J’en passe. Ton cerveau reptilien n’a pas besoin de moi pour te trouver mille bonnes raisons pour lesquelles ça vaut le coup d’abandonner. Mais attention, il ne se projette que dans des bénéfices à court terme et laisse complètement de côté le long terme. C’est normal. Il est programmé pour ça. Je sais que c’est épuisant car tu dois en permanence faire l’arbitrage entre un inconfort présent et un inconfort futur. Mais quoi qu’il arrive, tu seras confronté à l’inconfort. A cela s’ajoute la blessure d’abandon. Lorsqu’une relation s’émousse et que l’un ou l’autre des partenaires veut partir, on a toujours la possibilité de couper les ponts. Mais lorsque cette personne c’est nous même, il faut être sûr qu’on aime ses raisons pour abandonner. Si on abandonne pour de mauvaises raisons, on ne fait qu’échanger la douleur de l’effort contre la souffrance de la culpabilité. Pour autant, je ne suis pas en train de dire qu’il faut s’acharner à tout prix. Il y a toujours des cas particuliers et des situations exceptionnelles.
Généralement, ton intuition ne se trompe pas. Tu sais très bien faire la différence entre un prétexte et un impératif. Sache que malheureusement, tu risques tout de même de souffrir, même si tu es aligné avec tes choix. Tout comme, un divorce à l’amiable peut être douloureux même si les deux parties sont consentantes 🥲 💡 A retenir
bonne semaine, Marie |
Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
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