Je me remets en selle après une semaine sans écrire.

Mon premier constat: c’est dur.

Les idées foisonnent mais je n’arrive pas à les ordonner.

Je constate, une fois n’est pas coutume, l’importance de la régularité.

Je me raccroche à un mantra de James Clear, issu de son livre Atomic Habits:

“Don’t miss twice”

👉 Quand on cherche à mettre en place de nouvelles habitudes, il peut arriver qu’on rate une échéance. Le secret, selon lui, est de ne pas rater deux fois d'affilée.

Et je sais qu’il a raison.

Alors, pour éviter que ça soit le début de la fin, avec mon track record de 135 newsletters sur 136 semaines 🤩, je vais écrire celle-ci coûte que coûte, inspirée ou non.

Aujourd’hui, je veux te parler d’une émotion qui va surement te hanter du début à la fin de ta préparation. Une émotion qui, peut-être, t’empêche actuellement de te décider à t’y mettre ou t’y remettre.

Il s'agit du doute.

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💡 Comme tu le sais, si tu me lis depuis un petit moment, chaque émotion agit comme un catalyseur. Elle fait naître chez nous une action ou une inaction.

Exemple:

“Je suis motivée” → “Je me mets en mouvement vers mon objectif”

⚠️ Mais attention, il ne s’agit pas nécessairement d’une émotion agréable.

Pour reprendre mon exemple précédent:

“J’ai peur de perdre une bonne habitude si je rate deux fois d’affilée” → “Donc, j’écris ma newsletter”

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Le problème du doute et de toutes les émotions de cette famille (l’indécision, l’hésitation …) c’est qu’il nous paralyse.

C’est humain. On préfère toujours le confort de la certitude, même quand cela nous nuit.

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L’agreg ne fait pas exception. Être sûr de ne pas l’avoir est paradoxalement plus rassurant que de ne pas être sûr de l’obtenir un jour 👀👀👀

👉 C’est le blocage numéro 1 que tous les potentiels agrégatifs vont avoir à surmonter.

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D’ailleurs, pendant mes vacances, j’ai reçu le message suivant auquel je m’apprêtais à répondre. Je te le partage car je pense qu’il est complètement représentatif et que cela va sans doute raisonner pour toi.

“ Je me tourne vers vous pour avoir un avis neutre et professionnel. Si je mets des années à (éventuellement) obtenir l’agrégation et à la valider, est-ce pertinent de partir dans cette aventure, certes passionnante mais aussi lourde et stressante?”

Tout d’abord, je tiens à remercier cette lectrice pour la confiance qu’elle me témoigne. J’aimerais lui apporter quelques éléments de réponse (ou plutôt des pistes de réflexion).

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​🏁 “Pertinent”

Dans un premier temps, je me questionnerais pour creuser la notion de pertinence. Pour savoir si quelque chose est pertinent, il faut définir des critères d’évaluation. Chacun a sa propre définition qui repose sur ses valeurs. Donc je ne peux pas répondre à sa place.

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❤️‍🔥 Pour certains, l’agrégation est la clé pour une mobilité professionnelle. Peut-être que toi aussi, tu rêves d’enseigner en CPGE ou à l’université ou même simplement au lycée.

❤️‍🔥 Pour d’autres, c’est un moyen pour améliorer sa qualité de vie. Dans ce cas, il faut calculer le seuil de rentabilité: combien d’années il me reste à faire? et combien d’années je suis prête à y consacrer?

❤️‍🔥 Pour d’autres encore, et je dirais que c’est la majorité des candidats que je rencontre, c’est une fin en soi. Ils sentent un besoin viscéral d’accomplissement. C’est cette impression qu’il leur manque quelque chose. Le sentiment que, tant qu’ils ne seront pas agrégés, ils ne seront pas allés jusqu’au bout des choses.

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​🏁 “L’inconfort”

Pour moi, un indicateur au quel on peut se fier, c’est l’inconfort.

Le point de bascule c’est le moment où l’inconfort du sur place devient plus douloureux que l’effort qu’on imagine devoir fournir pour réussir.

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On me demande souvent combien d'années il faut pour l’avoir. Mais la vérité c’est qu’il n’y a pas de règles.

Tous les ans, j’accompagne des candidats novices qui l’ont du premier coup et tous les ans j’ai des candidats qui ne l’obtiennent pas malgré plusieurs essais. Pourtant, le point de départ n’est pas nécessairement un facteur de succès. Il y a des gens qui partent de zéro mais dont la courbe d’apprentissage est exponentielle. D’autres qui, techniquement, sont déjà au niveau de l’agreg mais n'arrivent pas à être réguliers. Il s'agit de trouver l'alchimie entre les connaissances, les compétences disciplinaires et les compétences émotionnelles.

Pour illustrer cela, je voudrais vous partager un échange avec une candidate. Elle aurait pu/du l'avoir cette année mais elle n'a pas gardé assez d'énergie pour la dernière ligne droite.

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Alors, est-ce qu’il vaut mieux échouer ou regretter toute sa vie de ne pas avoir essayé?

Pour moi, la réponse est évidente car c’est mon tempérament. J’ai développé une capacité à absorber les échecs. Je sais que pour réussir, il faut faire des erreurs. C’est comme ça qu’on avance.

A toi, de trouver ta propre réponse!

Cette édition de ma newsletter était très “méta” car j’ai moi-même longtemps hésité sur le sujet que j’allais aborder aujourd’hui. C’est souvent le cas quand j’ai trop d’idées. Je suis bloquée car je ne sais plus laquelle choisir.

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C’est pourquoi j’aimerais que vous m’aidiez à choisir celui de la prochaine.

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Sujet n°1: Positive Intelligence Quotient

Je suis actuellement une formation d’approfondissement, réservée aux coachs en exercice. On s’attaque en particulier au mécanisme de l’auto-sabotage. Comme tout ce que j’apprends, j’ai toujours ce double objectif de me l’appliquer et de le transmettre.

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Sujet n°2: Comment choisir sa formation?

Les nouveaux programmes viennent de sortir. Certains d’entre vous ont déjà acheté les œuvres. Maintenant vous vous interrogez sur le choix d’une formation. J’aimerais vous donner mon expérience des avantages et inconvénients des différentes formules: en présentiel, et distanciel, interne, externe etc…
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Sujet n°3: Retour sur les oraux.

Quels enseignements tirer de ceux qui sont passés devant le jury cette année?

D’autres ont écouté mon conseil et sont allés assister aux oraux comme auditeurs libres. Ils m’ont écrit pour me donner leur impression.

Vous avez la main! Il vous suffit de cliquer sur le sondage ci-dessous:

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à samedi,

Marie

PS: Cette info-lettre n’utilise PAS l’assistance de l’intelligence artificielle.

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