Inspir’action....... le retour ↩️

Dans cette série de l'été, je te partage des conversations avec des lauréats, sans vernis, ni chichi, mais avec beaucoup d’inspiration (et un peu d’autodérision).

Chaque semaine, je te proposerai un témoignage de candidat ou de candidate qui a traversé le grand tunnel de la préparation aux concours… et qui a vu la lumière au bout. Pas forcément celle d’un 18 de moyenne. Mais celle d’un “C’est bon, je l’ai eue”.

🧠 Aujourd’hui, on commence fort avec Rachel, fraîchement agrégée de Lettres Modernes, qui vous dira tout haut ce que beaucoup pensent tout bas :

👉 Non, l’agrégation n’est pas une preuve de génie littéraire.

👉 Oui, vous pouvez avoir des trous, du stress, une famille, des doutes… et réussir quand même.

Allez, on plonge 🥽

​

🎓 Le parcours inspirant de Rachel – Lauréate de l’agrégation interne de Lettres Modernes 2025

Son parcours est tout sauf linéaire : une première tentative “les mains dans les poches” (spoiler : ça n’a pas suffi), une deuxième plus sérieuse mais surmenée, une troisième… en grippe (littéralement), et enfin la bonne, en congé formation. Quatrième tentative, mais avec une sacrée stratégie en plus.

​

Ce que je retiens :

• Elle réalise vite que l’agrégation n’est pas un test de QI mais une épreuve d’endurance
• Elle a dû se battre contre un ennemi redoutable : le perfectionnisme, ce truc qui fait croire que si tu n’as pas tout bien fait, tu n’as rien fait.
• Elle a vécu la rumination, les doutes, les “j’ai tout gâché” et les “j’y arriverai jamais”… mais, grâce au coaching (entre autre) elle a su les mettre à distance.
• Elle s'est appliquée à noter ses phrases cultes dans son journal de bord.
• Elle a appris à capitaliser sur ses acquis : au bout de 3 ans, même sans être parfaite en leçon ou en didactique, elle maîtrise ses œuvres sur le bout des doigts (et parfois du nez, avoue-t-elle).
  ​

Et surtout, à un moment donné, elle a changé de mindset :

​

​

💡 Stratégies transférables pour ta préparation (et que tu peux noter dans un joli carnet à spirale)​
​

✅ Arrête de viser la perfection. Rachel a eu 10 en didactique, malgré trois ans de boulot intensif sur cette épreuve. Et pourtant… elle est passée. Ce n’est pas de la magie : c’est une affaire de stratégie, de lucidité et d’expérience.

✅ Ne te bloque pas en attendant “d’être prêt·e”. Elle a commencé les explications de texte à l’oral en juillet, sans trop savoir quoi dire. Et c’est là que les choses ont commencé à s'emboiter. L’action vaut mieux que l’attente stérile.

✅ Analyse avec tes tripes (et un peu ton cerveau quand même) : Elle a fait le pari de s’appuyer sur ses propres idées plutôt que de recracher celles de l’Atlande. Résultat ? Plus incarné, plus fluide, plus convaincant.

✅ Joue la carte de la stratégie plutôt que celle du bourrage de crâne :

• Lis les œuvres pendant l’été (même celles que tu redoutes un peu).
• Ne relâche pas après les écrits.
• Garde en tête qu’on attend de toi un prof, pas un poète maudit.

✅ Démystifie le concours. Non, l’agrégation n’est pas réservée aux demi-dieux de la rhétorique qui citent René Girard au petit déj. C’est un concours, avec des notes, des coefficients, et parfois… des copies mal foutues qui passent quand même.

​

​Témoignage Vidéo de Rachel​

​

​

En résumé ?

Ce que Rachel montre, c’est que la réussite commence le jour où tu cesses d’attendre un miracle… et que tu te mets à bosser comme si c’était juste une étape.

Pas un sommet. Une marche. Haute, oui. Mais une marche.

💬 Si tu te reconnais dans ses doutes, ses galères, ses pensées du style “je vais tout rater et mon chat me jugera pour toujours”… alors tu es pile au bon endroit.

​

Marie

PS: Si tu n'étais pas encore abonné l'été dernier, tu peux retrouver la série de l'été 2024 sur mon blog.
​https://www.mariemotard.com/newsletter-conseils-concours-agregation/​