Il n’y a que deux issues possibles : ADMIS.E ou RECALÉ.E Quand je pense au scénario numéro 2, j’angoisse 😱. Tout ça pour ça ! Sous-entendu, toutes ces heures que j’ai passées à réviser pour rien. J’ai perdu mon temps, mon énergie, mon sommeil, mon argent … Je pense déjà à la déception que je vais ressentir. Alors que rien n'est joué, je m’en veux d'y avoir cru. Si tu te reconnais dans ce schéma de pensées alors je t’invite à faire PAUSE et lire la suite. ⚖️ La balance des paiements Dans cet exemple, tu t’aperçois que tu es en train de tenir une comptabilité mentale qui, non seulement est épuisante, mais en plus ne s’appuie que sur UNE typologie de gains: la réussite au concours. C’est bien normal quand on estime qu’on a beaucoup investi et tout “perdu” d’être déçu.e ET en colère contre soi-même. Mais, à quoi ça sert de s’accabler ? de s’enfoncer ? Qu’est-ce que ça me rapporte de me dire que je n’aurais pas dû croire en moi ? Malheureusement, ce genre de raisonnement ne fait qu’aggraver la situation car j’apprends à mon cerveau à ne plus faire confiance à mon intuition. Il va retenir de cette expérience que "croire en moi = danger ☠️". Donc, dans le futur, lorsqu’une opportunité se présentera, il y a peu de chances que j’y aille. Même si cela concerne un autre domaine de ma vie.
L’erreur que tout le monde fait c’est d’associer sa valeur personnelle au nombre de réussites accumulées. Alors que c’est tout le contraire! Plus on est capable de rebondir, plus on a de chances de réussir parce que rien ne peut nous arrêter*. J’utilise souvent la métaphore du judo pour illustrer cela. Avant d’apprendre l’attaque, les apprentis judokas apprennent à tomber sans se faire mal. Ce qui garantit ta réussite au concours, ce n'est pas d'avoir toujours tout réussi. C'est ta capacité à rebondir. 🤝 Ton meilleur allié On dit souvent que c’est dans les situations difficiles qu’on reconnait ses vrais amis. C’est vrai. Non ? Lorsqu’on traverse une épreuve ensemble, on apprend à se serrer les coudes. Ainsi, des liens se tissent, parfois même avec des personnes dont on était pas particulièrement proches. Ce qui est valable pour nos relations aux autres, l’est tout autant pour notre relation à nous-même. C’est dans l'adversité que l’on peut développer de l’empathie envers nous-mêmes. Gérer la déception d’un échec, c’est l’opportunité de développer des compétences qui nous serviront dans tous les domaines. Si à chaque fois que je rate, je me parle comme de la m****, pas étonnant que ça me coupe l’envie d’entreprendre. S’il y a bien une compétence qui nous servira toujours, c’est d’apprendre à devenir sa.son meilleur.e allié.e dans n’importe quelle circonstance. Peut-être que là, tout de suite, tu regrettes de t’être lancé.e. Tu te demandes pourquoi tu t’es infligé ça.Ça aurait été tellement plus confortable de ne pas essayer. Mais, tu oublies que quand tu as pris la décision d’y aller, tu ne supportais plus l’inconfort du surplace. L’inconfort de ne pas essayer alors que c’était à ta portée. L'inconfort de ne pas savoir. Pourquoi je vous parle d'échec au lieu de vous parler de réussite ? ✨Raison n°1 Quand on a peur de l’échec, ce dont on a réellement peur c’est notre propre réaction face à l’échec. On a peur, justement, de ne pas savoir être là pour soi. On a peur de notre jugement que l’on sait d’avance désapprobateur. ✨Raison n°2 Quand on a peur de l’échec, c’est qu’on voit l'agrégation en noir ou blanc. On ne perçoit pas la valeur du chemin parcouru. On occulte toutes les petites victoires récoltées sur le chemin que personne ne peut nous enlever. ✨Raison n°3 Pour réussir, il faut lâcher prise sur le résultat. Il faut se dire qu’on en est tout à fait capable ET que, malgré tout, peut-être que ça ne va pas le faire. L’important c’est de tout donner et d'être fier de soi. Bonne semaine, Marie *Pour rebondir sur l’art de l’échec, je voulais vous partager quelque chose de plus personnel. La semaine dernière j’ai été extrêmement touchée de recevoir autant de messages pour me féliciter de mon nouveau poste à la fac. Et en même temps, cela m’a mise très mal à l’aise car j’avais le sentiment de ne montrer que mes bons côtés. Pourtant, je vis tous les jours le 50/50.
En d’autres termes, je suis 100% humaine. Peut-être que ce qui fait la différence dans les résultats que j’obtiens c’est que je n’ai pas besoin d’être motivée pour passer à l’action. Cette réussite professionnelle, que j’ai partagée la semaine passée, ne fait pas exception à la règle. C’est grâce aux échecs qui l’ont précédée que j’ai fini par réussir. |
Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
Aujourd’hui, je voulais partager avec toi un parcours qui m’a profondément marquée : celui de Pascaline, qui a décroché l’agrégation interne d’éco-gestion… du premier coup, et toute seule, sans préparation disciplinaire. 🎉 Quand je lui ai demandé comment elle avait trouvé le déclic pour se lancer, elle m’a répondu simplement : « C’est ton mail. Tu m’as dit que en théorie tout est possible, même si on commence en octobre. Alors je me suis dit : si ce n'est pas impossible c'est que c'est...
Cette semaine, j’ai eu une petite aventure inattendue avec ma pharmacienne 🧪. Je suis allée récupérer une lotion pour les cheveux, sur ordonnance. Une de ces préparations que seules certaines pharmacies proposent encore — un mélange à faire sur place, dans leur petit labo. Je venais à peine de récupérer le flacon de "potion magigue" que je reçois un appel. C’était le laborantin… ou la laborantine (faudra que je vérifie si ça se dit au féminin 😄). Bref, on m’annonce qu’il y a eu une erreur :...
Inspir’action....... le retour ↩️ Dans cette série de l'été, je te partage des conversations avec des lauréats, sans vernis, ni chichi, mais avec beaucoup d’inspiration (et un peu d’autodérision). Chaque semaine, je te proposerai un témoignage de candidat ou de candidate qui a traversé le grand tunnel de la préparation aux concours… et qui a vu la lumière au bout. Pas forcément celle d’un 18 de moyenne. Mais celle d’un “C’est bon, je l’ai eue”. 🧠 Aujourd’hui, on commence fort avec Rachel,...