Le jour de notre départ de Tokyo 🇯🇵, avec mon mari, on s’est fait la réflexion suivante:
« C’est vraiment dommage de partir maintenant alors qu’on commençait tout juste à maitriser les codes :
On a regretté de devoir partir quand on commençait à peine à se sentir à l’aise.
👉 C’est pareil avec l’agrégation.
(Bien sûr, vous n'allez jamais regretter de l'avoir obtenue 🤣)
La seule manière de découvrir ce qu’on attend de nous et ce qui fonctionne pour nous, c’est de se confronter à la difficulté.
Si j’avais attendue d’être sûre du « comment », je ne me serais jamais lancée.
Et pourtant, je sais, comme vous, qu’il n’y a qu’en « forgeant qu’on devient forgeron ».
C’est difficile car il faut se faire violence pour faire ce pas dans le vide. Surtout quand on est perfectionniste et qu’on a tendance à vouloir tout maitriser.
Planifier c’est bien. Et vous en aurez besoin.
Mais, trop réfléchir empêche de passer à l’action.
En pratique
Quand on décide de se lancer dans l’agrégation, on passe beaucoup de temps à se décider sur :
Je ne dis pas qu’il ne faut pas y réfléchir, mais vient un moment où il faut arrêter de tergiverser.
Si vous passez plus de temps à réfléchir qu’à réviser c’est mauvais signe.
Je comprends qu’on ait envie de prendre LA bonne décision. Mais en réalité, il faut prendre la moins mauvaise.
Essayer. Puis réajuster en fonction des résultats.
Arrêter d’écouter les conseils des-uns et des autres et passer à l’action.
Exemple :
J’ai souvent des candidats qui me demandent : est-ce qu’il vaut mieux passer l’interne ou l’externe ?
Il n’y a pas de réponses toute faite. Chaque situation est unique. Chaque candidat va avoir un bagage différent, des conditions de préparation différentes, une capacité de travail différente. Donc il n’y a pas de réponse universelle. La réponse est toujours : ça dépend.
Bien sûr que parfois ça vaut le coup de présenter les deux. Mais parfois ça vous coute l’admission à l’interne d’avoir préparé les écrits de l’externe. Parce que préparer l’externe alors que vous auriez dû commencer à réviser pour les oraux vous a amené à vous disperser.
Je comprends.
Ça serait tellement bien si on pouvait se dire « si je fais ça + ça + ça + ça, je serai admis.e ».
Malheureusement, c’est un concours et il n’y a pas de garantie. Donc, si vous attendez d’être sûr, vous n’allez faire que repousser le moment de passer l’agrégation. Et, vous ne vous lancerez jamais. Il n’y a qu’une fois que vous l’aurez eue que vous pourrez affirmer avec certitude, quel était le meilleur chemin pour vous pour y arriver.
Alors, je vous conseille de faire ce pas dans le vide…« this leap of faith » .
Oui, ça fait peur. Mais, attendre que ça soit le bon moment pour que ça fasse moins peur est illusoire.
Le meilleur moment pour s’y mettre, c’était hier mais aujourd’hui c’est mieux que demain !
à samedi prochain,
Marie
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