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Chez moi, les soirées sont souvent rythmées par des documentaires apocalyptiques. Mon mari est passionné de catastrophes. Son programme préféré ? Les reconstitutions de crashs d’avions. C’est son petit moment de détente, apparemment... 😅 L’autre soir, je passe derrière lui et je jette un œil distrait à sa tablette. Je vois un écran saturé de petits points rouges agglutinés. Et là, je me dis : « Mais qu’est-ce qu’il regarde encore ? 😮 » Quand j’ai vu cette modélisation de foule compressée, j’ai eu une drôle d’impression de déjà-vu. On aurait dit une IRM. Oui, une IRM d’un cerveau surchargé. Le tien, peut-être ? Parce que quand tu tentes d’apprendre trop de choses à la fois, sans hiérarchie ni structure, il se passe exactement la même chose : 👉 les idées s’accumulent, s’écrasent, ne circulent plus. 😱 Et toi, tu paniques. Tu bloques. Tu ne sais plus par quel bout prendre ta copie. 🧠 Ton cerveau n’est pas un disque dur Tu peux être une encyclopédie ambulante… mais si tu ne sais pas manipuler les concepts, établir des liens, faire des choix, alors tu risques d’étouffer sous le poids de ton propre savoir. C’est comme dans une fosse : quand il y a trop de monde au mètre carré, chaque mouvement devient dangereux. La foule ne peut plus respirer. 🔁 Accumuler, ce n’est pas intégrer. Tu veux savoir si tu as vraiment intégré un concept ? Voici quelques principes simples à mettre en place : ✅ Alterner réception et production. Lire, surligner, écouter un cours : ok. Mais à un moment, il faut produire. Même un brouillon. Même un plan moche. Sinon, tu n’intègres pas. ✅ T’entraîner quel que soit ton niveau. Tu n’as pas encore fini la fiche ? Tu n’as lu qu’un article ? Peu importe. Lance-toi quand même sur un sujet. L’objectif n’est pas la perfection, mais la prise de température. Tu sauras ce qui tient… et ce qui flotte. ✅ Travailler en format court. Pas besoin d’y passer la journée. Donne-toi 1h30, pas plus. Une page blanche. Un sujet. Une problématique et un plan, juste avec ce que tu sais déjà. C’est là que ton cerveau commence à structurer pour de vrai. ✅ Habitue-toi dès maintenant à deux choses :
💡 Moins, c’est souvent mieux. Pas parce que tu simplifies, mais parce que tu consolides. À samedi prochain ✍️, Marie |
Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
Ce matin, après une nuit de 11h pour encaisser ma semaine, j’ai pris une décision qui me pince un peu le cœur… mais dont je sais qu’elle est la bonne. J’ai regardé mon planning.J'ai visualisé mes 4 prochaines semaines avec 26h de cours hebdo à la fac.J'ai regardé ma tête dans le miroir.Et je me suis dit : « … là, Marie... ça ne va pas te plaire...mais il va falloir lâcher... » Bref. Il y a deux semaines, je t’expliquais qu’en période de surcharge, il valait mieux faire des coupes ✂️ dans son...
On y est. Novembre marque le fameux point de bascule pendant lequel ⅓ des candidats abandonnent 😮 Pourquoi ? Parce que c’est le creux de la courbe Dunning-Kruger. Le moment précis où la confiance s’effondre alors même que la compétence commence à se construire. Bref : tu bosses, tu progresses… mais tu ne le vois pas encore. 👉 Mon objectif aujourd’hui, c’est que tu traverses la vallée sans t’y installer. 🔎 La minute théorique : l’effet Dunning-Kruger En 1999, les psychologues américains David...
Aujourd’hui, je t’apporte une excellente nouvelle : si tu doutes de toi, c’est bon signe 😅. Oui oui, tu as bien lu. Les imposteurs — ou plutôt celles et ceux qui se sentent comme tels — sont souvent… les plus compétents. Je t’explique. Cette semaine, en écoutant un podcast que j'apprécie beaucoup, j'ai pu revisiter ma compréhension du "syndrome" de l'imposteur. D’abord, Grégory Pouy démonte l’idée qu’il s’agirait d’un « syndrome ». Rien à voir avec une pathologie individuelle. C’est un...