Sur les pistes de ski, j’ai fait la rencontre d’un français, Alexis, professeur dans la prestigieuse université de Cambridge 🎓. Nous avons eu des échanges passionnants sur la comparaison du système scolaire entre nos deux pays mais ce n’est pas le sujet principal de ma lettre. On parlait des étudiants (of course). Et, il me racontait que ses étudiants ne se permettraient jamais de sortir leur téléphone portable en cours 👀 ( Ah bon?) Ils restaient accrochés à ses paroles. Vrai ou faux. Je ne sais pas. Mais, en tout cas, c’est ainsi qu’ils voulaient être perçus par leur professeur. La tentation de se comparer était trop forte. Et j’ai pensé à mes élèves. Inutile de vous dire qu’il n’y a pas photo. Et ce n’est pas une question de niveau car j’ai des élèves brillants (la Sorbonne, c’est pas mal non plus ;-) Mais hier encore, à 16h, trois étudiants sur dix étaient ouvertement en train de surfer sur internet ou envoyer des messages pendant mon cours. D’ailleurs, ils ne s’en cachaient même pas. Dans cette situation, j’ai deux possibilités:
Je ne prétends pas que mes cours soient toujours interessants. Mais, les étudiants ne se rendent pas compte qu’ils passent à côté d’informations qui, sur le moyen voire long terme, leur seraient dix fois plus utiles que la conversation qu’ils sont en train d’avoir avec leurs amis . Cela s’explique par le penchant naturel que nous avons pour la gratification immédiate. Ce biais de comportement est largement exploité par les réseaux sociaux pour maintenir l’attention de leurs abonnés. Méfiance. La comparaison peut rapidement nous tirer vers le bas si on se laisse avoir par le biais de négativité. Combien de fois as-tu pensé ?
Pendant qu'elle me parlait des couleurs chaudes et froides, j’étais en train de me dire “ et toi ma pauvre fille, tu ne t’es pas lavé les cheveux depuis une semaine … ne parlons même pas du maquillage qui prend la poussière dans ton étagère”. J’ai interrompu ce monologue intérieur qui se dirigeait dangereusement vers “y’en a qui font des trucs sympas, qui ont une vie et pas toi”. Puis, j’ai souri. J’ai même trouvé la situation cocasse; moi avec mes cheveux gras et ma collègue toute bien pomponnée. 👉Décidément, notre cerveau ne manque pas une occasion de nous rabaisser. En tutorat, une de mes élèves nous a confié qu’elle avait fait 3 licences et deux masters simultanément 😮. Whouaaaaaaouuuu. Incroyable, non? J’étais d’autant plus scotchée que c’est une jeune fille très discrète. Elle rend toujours ses devoirs à l’heure et ne se plaint jamais de la charge de travail. (Normal, elle n’a pas le temps pour ça 🤣). Cela a permis à d’autres élèves du groupe, qui se sentaient complètement submergés à l’approche du concours, de relativiser. 🔍 A retenir Une seule chose à retenir cette semaine: Arrêtez de perdre du temps à vous comparer négativement et laissez-vous inspirer par tous les brillants esprits qui vous entourent. Marie PS: Pour répondre aux différentes questions que j'ai reçues par mail concernant les colles et le coaching.
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Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
Je me pose deux questions : 👉 Est-ce que c’est toujours comme ça mais j’oublie d'une année sur l'autre ? 👉 Comment font les autres ? Parce que franchement… cette rentrée m’a laissée KO — et je n’ai même pas encore commencé à faire cours 😅 📓 Mon journal de bord Lundi Priorité à la rentrée des enfants et à la signature de mon PV d’installation. Le frigo ? Vide. Mais j’avais programmé une livraison, donc j’avais l’impression de maîtriser la situation. (Erreur de débutante.) Mardi Je n’ai assisté...
Je ne vais pas te refaire mon speech sur les neurosciences mais, en bref, ton cerveau d’humain aime ce qui lui est familier. Pourquoi? Parce que c’est prévisible et ça te rassure. Cela implique que même si c’est ta 26ème rentrée, tu ressens toujours cette petite pointe d’angoisse à l’idée de la reprise…surtout si, pour couronner le tout, ton EDT ne te convient pas. Changer de rythme, c’est dur pour tout le monde. Mais ça l’est encore plus pour les personnalités “psycho-rigides”, comme moi 😜....
En recueillant le témoignage de Marie Eugénie, j'ai tout de suite repensé à un mantra que j'adore: “We can do hard things.” C’est pas de moi (malheureusement), mais ça me parle et ça me porte. Marie-Eugénie en est l'incarnation, lauréate de l’agrégation d’anglais interne 2025 — 21e au classement 💥 Elle aussi, elle a fait un truc dur. Très dur.... elle n'a pas abandonné. T'es prêt.e pour son histoire ? 🎤 Son parcours Quand j’ai rencontré Marie-Eugénie, elle sortait d’un échec douloureux, loupé...