Cette semaine, avec les candidats que j’accompagne en coaching, on a travaillé sur la gestion du temps.

Je leur ai fait faire un exercice très simple mais “un peu / beaucoup” rébarbatif 🥱.

👉 Ils devaient chronométrer tout ce qu’ils faisaient pendant 3 jours.

Si on arrive à passer le cap de “je n’ai vraiment pas envie de faire cet exercice”, on arrive à des résultats surprenants.

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Prise de conscience N°1

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La plupart des candidats se sont aperçus, évidemment, qu’ils avaient tendance à procrastiner ou traîner. Ça leur a permis de conclure qu’il y avait des “poches” de temps non utilisées et qu’ils avaient, s’ils le souhaitaient, la possibilité de s’en servir pour l’agreg.

J’insiste sur le “s’ils le souhaitaient” car c’est important aussi de se laisser du temps pour ne rien faire.

Ce qui va faire la différence entre les candidats, c’est ceux qui décident de faire des pauses et ceux qui subissent leur procrastination et perdent le contrôle de leur temps.

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Prise de conscience N°2

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Les bénéfices du travail en séquentiel.

Quels sont les grands principes du séquentiel ?

La recherche montre que nous sommes 40% plus productifs à travailler en séquentiel qu’en multi-tâches.

C’est contre-intuitif. Car on a l’impression d’être plus efficace quand on est capable de gérer plusieurs choses en même temps.

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Prise de conscience N°3

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On a tendance à sous-estimer ce qu’on peut faire en une heure (ou même 30 minutes) et surestimer ce qu’on peut faire dans une journée.

Ça nous est tous arrivé de commencer la journée avec une "to-do" longue comme le bras et de croire dur comme fer qu’on allait en venir à bout.

Pourquoi?

C’est à cause de notre cerveau 🧠

On préfère se mentir 🤥 car c’est tout simplement plus agréable (et plus facile) que de se dire la vérité.

Si vous voulez creuser le sujet, je vous invite à lire une précédente édition de ma newsletter, intitulée "Pourquoi on se ment ?"​

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Prise de conscience N°4

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Le plus dur, c’est de s’y mettre.

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Comme nous sommes programmés pour économiser de l’énergie, nous sommes tous par nature des feignants… si, si 😜! Autrement dit, nous avons une aversion à l’effort.

Or, quand on n’a pas envie de s’y mettre c’est parce qu’on se dit que:

• “ Ça va prendre des plombes”
• “ C’est dur”
• “ Je ne sais même pas par où commencer”
• “ Pourquoi j'ai attendu la dernière minute pour faire ça?”

Avec tous ces à priori négatifs, on retarde le moment de s’y mettre et fatalement on perd beaucoup de temps.

Cas pratique: Voici quelques extraits tirés du bilan de I.B 👩‍🎓

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“ Pendant que je faisais l’exercice du chrono, je me rendais compte du temps que je pouvais perdre à certains moments et que je ne voulais justement PAS perdre ce temps.

Ça m’a motivé à faire beaucoup plus de choses que ce que j’aurais pu faire d’habitude. Notamment pour le mardi matin car j’ai la matinée de libre.

Ça m’a permis de voir que certaines activités qui me paraissent extrêmement longues ne le sont que dans mon esprit.

Généralement, j’ai de la peine à m’y mettre car je me dis “ Oh là là, ça va me prendre du temps”. Et au final, ça m’a pris beaucoup moins de temps que ce que je ne le pensais.

Par exemple, la lecture et le fichage d’un chapitre de Salman Rushdie, je pensais que ça me prenait 1h ou 1h30. Parce que je ne m’étais jamais chronométrée. Et au final, j’ai mis 45 minutes ! Tout comme pour remplir les bulletins et les livrets scolaires.

Je n’en reviens pas de ce qu’on peut abattre comme travail quand on reste focus.“

J'espère avoir réussi à vous motiver à tester par vous-mêmes ce petit exercice.

J'attends vos bilans avec impatience 😍

Bonne semaine,
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Marie

Si ça vous dit de ne pas travailler seul.e cet été, les inscriptions au "summer camp" sont ouvertes.​