Ça y est.
J’arrive à mettre un mot sur ce qui me fait le plus peur.
La peur d’avoir honte.
Le matin des résultats pour l'admissibilité, j’ai posté un message, en anglais, sur le groupe FB pour signifier à mes collègues mon soutien pendant cette journée d'attente.
Une heure plus tard, je reçois un message privé d’une amie qui me signale que j’ai oublié un mot dans mon post. Je sais qu’elle l’a fait de manière très bienveillante. Mais sur le coup, mon coeur s’est mis à battre plus fort . J’ai eu un sentiment d’urgence. Il fallait tout de suite corriger le tir sinon 😭😭😭………les autres allaient penser que:
… je ne sais pas écrire correctement
… je ne suis pas à la hauteur
... je ne "mérite" pas d'être agrégée si j'oublie un mot dans un paragraphe de 3 lignes.
… je me permets de donner des conseils alors que je fais moi même des erreurs.
… je n’ai pas ma place en tant que préparatrice à l’agrégation
… je ne suis même pas capable d’écrire un post en anglais ou en français sans faire de faute d’orthographe ou d’inattention.
Après avoir corrigé mon “erreur”, je me suis arrêtée deux minutes et je me suis demandée de quoi j’avais peur exactement.
C’était la HONTE 😳.
Pour moi, et j’imagine que pour vous aussi, la honte est une émotion vraiment douloureuse et que j’essaye constamment d’éviter.
Pour autant, je me rends bien compte que lorsque je décide de prendre la parole sur les réseaux ou dans ma newsletter, je m’expose constamment à la possibilité de déplaire ou de décevoir. Je sais que je vais être jugée. Mais j’ai décidé que ça vaut le coup💥.
Je jour où j’ai écris ce post, je l’ai fait avec mon fils sur les genoux, à 6h30 de matin avant d’aller travailler. Autant dire qu’il y avait 80% de chances qu’il y’ait au minimum une typo. Mais si c’était à refaire, je recommencerais.
Pourquoi?
Par ce que je ne veux ni me priver de signifier mon soutien à mes collègues, ni me priver de câliner mon fils quand il se lève. Et si le prix à payer est une émotion désagréable, tant pis, je prends le risque.
Quel rapport avec l’agrégation?
Le peur d'avoir honte vous freine aussi quand ….
… vous n’osez pas vous inscrire à une colle dans le cadre de votre préparation à l’agrégation, pour ne pas passer devant toute la classe.
… vous ne vous autorisez pas à demander de l’aide
… vous n’osez pas poser une question par peur du regard des autres
… vous n’osez pas demander à votre chef d’établissement de vous accorder quelques jours pour réviser.
… vous hésitez à dire à vos collègues ou votre entourage que vous passez l’agreg au cas ou vous ne soyez pas admissible ou admis.e. Mais si vos proches ne savent pas ce que vous traversez, ils ne pourront pas vous soutenir 🤷 .
… et le pire c’est que parfois, vous n’osez pas croire en votre succès potentiel, juste pas peur de vous décevoir VOUS, d’avoir honte de vous, de vous sentir naif.naïve d’y avoir cru.
👉 A retenir
La honte n’est qu’une vibration dans votre corps. Des messagers chimiques 🧬 quittent votre cerveau 🧠 et créent un inconfort corporel 🫀 .
C’est TOUT.
Ne laissez pas cette petite voix dans votre tête vous convaincre du contraire. Vous êtes armé.e pour ressentir toute la palette des émotions humaines. Et ça en vaut la peine!
Le COURAGE c’est de passer à l’action même quand on a peur alors je vous invite à sauter le pas.
à samedi,
Marie
PS: Mon petit groupe de formation "Les fondamentaux pour réussir l'agrégation" est complet pour la session de printemps. Mais, ne vous inquiétez pas, il y'aura une session d'été pour ceux qui opteront pour des grandes vacances studieuses 📚.
Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
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