Soyons honnêtes. Depuis que vous avez pris LA décision de passer l’agreg, combien de fois vous êtes-vous déjà demandé.e :
Est-ce que je vais l’avoir ?
Ou bien, sa variante, toute aussi angoissante :
«Quelles sont mes chances de réussite ? »
Aujourd’hui, je vous explique :
1. Pourquoi ça ne sert à rien de se poser la question ?
2. Pourquoi elle revient, inlassablement, même quand on n’a plus envie d’y penser ?
3. Et comment s’en défaire.
Notre cerveau adore faire des calculs de probabilité. En même temps, c’est son boulot ! On passe notre vie à évaluer les dangers possibles. C’est ça l’instinct de survie. Mais comme il n’y a plus de mammouths dans les rues, notre cerveau primaire (qui est resté très premier degré) continue de s’affoler pour un rien comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort au moindre signe d’incertitude. C’est pour ça qu’on ressent avec une grande intensité des angoisses qui, au fond, n’engagent pas notre pronostic vital.
Or, lorsqu’on se demande si on va l’avoir, notre cerveau s’affole car il a beau faire et refaire les calculs de probabilité, il ne trouve pas de réponse satisfaisante. C’est normal. Puisque la réponse n’existe pas !
Plus on se pose la question, plus la réponse devient urgente. Mais comme la réponse n’existe pas, on tourne en boucle. (Je suis sûre que vous voyez exactement ce que je veux dire ;-)
Comment s’en défaire en deux étapes ?
Etape 1 : Normaliser
A chaque fois que la question se présente, dites-vous que c’est complètement normal de se poser cette question. C’est tout naturel. Mais malheureusement vous savez qu’il n’y a pas de réponse.
Etape 2 : Rediriger votre attention
Puis, comme notre cerveau aime avoir toujours quelque chose à se mettre sous la dent, proposez-lui une « bonne » question. Moi j’adore « What’s the next small step that I can take today that will get me closer to my goal?”
à vous de jouer!
Marie
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