On y est.

Novembre marque le fameux point de bascule pendant lequel ⅓ des candidats abandonnent 😮

Pourquoi ?

Parce que c’est le creux de la courbe Dunning-Kruger.

Le moment précis où la confiance s’effondre alors même que la compétence commence à se construire.

Bref : tu bosses, tu progresses… mais tu ne le vois pas encore.

👉 Mon objectif aujourd’hui, c’est que tu traverses la vallée sans t’y installer.

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🔎 La minute théorique : l’effet Dunning-Kruger

En 1999, les psychologues américains David Dunning et Justin Kruger ont étudié la relation entre compétence et confiance.

Résultat :

• quand on débute, on trouve l'idée séduisante et on se dit "pourquoi pas moi?"
• puis, à mesure qu’on comprend l’ampleur du sujet, la confiance dégringole.

C’est ce creux-là qu’on appelle la vallée du désespoir.

Et devine quand on y entre ?

➡️ En novembre.

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🧭 Application à l’agrégation

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Préparer l’agreg, c’est comme gravir une montagne avec du brouillard.Tu sais qu’il y a un sommet… mais tu ne le vois pas encore.

Et c’est frustrant.

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Les chercheurs ont identifié 5 grandes phases dans l’apprentissage.

En les identifiants tu pourras te situer. Mettre des mots sur ce que tu traverses va t'aider à mieux vivre les émotions qui les accompagnent et calmer tes peurs.

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1️⃣ L’optimisme du débutant (mai-juillet)

C’est la phase “allez, on y croit !”.

Tu es plein·e d’énergie, tu fais des plans, des fiches, des plannings.

Tu crois qu’il suffit de travailler beaucoup (spoiler : non 😅).

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2️⃣ Le réalisme du sachant (août-septembre)

Tu commences à comprendre ce que le concours attend vraiment.

Et là… le doute s’installe.

“Mais comment font les autres ?!”

Tu découvres les contours du moule, et tu réalises à quel point il est exigeant.

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3️⃣ La vallée du désespoir (octobre-novembre)

Bienvenue dans le dur.

Tu travailles, mais tu as l’impression de stagner.

Tu doutes de ta méthode, de ton rythme, parfois même de ton choix de passer le concours.

C’est le moment où beaucoup abandonnent.

Pas parce qu’ils sont moins bons, mais parce qu’ils croient que leurs doutes signifient qu’ils n’y arriveront pas.

Erreur.

💬 Les personnes les plus compétentes sous-estiment souvent leurs capacités (je t'en ai parlé dans mon dernier samedynamise).

Tu n’es pas nul·le. Tu es juste en train d’apprendre.

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4️⃣ L’optimisme éclairé (décembre-février)

Tu reprends confiance, doucement.

Tu commences à voir que tes efforts portent leurs fruits.

Tu n’as plus besoin d’y croire “par foi” : tu as des preuves.

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5️⃣ La réussite

Et quand tu regarderas en arrière, tu te diras :

“Mais pourquoi j’ai autant douté ?!” 🤷‍♀️

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✨ À retenir

👉 Douter, ce n’est pas un signe d’échec. C’est la preuve que tu apprends.

La vallée du désespoir n’est pas une impasse : c’est un passage.

Ceux qui la traversent arrivent de l’autre côté.

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❤️ Dernier conseil

N’oublie pas que novembre, ce n’est pas seulement un creux moral.

C’est aussi un mois où le corps fatigue : lumière, virus, charge mentale… tout y est.

💉 Alors, oui : fais-toi vacciner contre la grippe.

Je connais une candidate brillante qui n’a pas pu passer les écrits il y a deux ans parce qu’elle était clouée au lit.

Tu ne peux pas tout contrôler, mais tu peux mettre toutes les chances de ton côté.

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✏️ En conclusion

Tu n’as pas besoin d’aller vite.

Tu as juste besoin de continuer d’avancer.

Un jour après l’autre.

En tous cas, c'est le mantra que j'ai choisi pour m'accompagner jusqu'à noël dans cette période qui s'annonce très chargée.

Marie