“Combien d’heures faut-il passer à réviser par jour?”

C’est la question que tous les candidats se posent…et que vous vous posez peut-être aussi.

La semaine dernière, j’ai organisé 3 ateliers pour “créer un planning efficace et soutenable”.(Replay disponible içi gratuitement jusqu'à dimanche minuit)

Et, c’est la question à laquelle j’ai le plus répondu.

Cette interrogation est légitime et je comprends que ça soit LA préoccupation majeure quand on prépare un planning de révisions.

Pour autant, au risque de vous décevoir, ce n’est pas une “bonne” question.

Qu’est-ce que j’entends par là?

Pourquoi ce n'est PAS une "bonne" question?

Mes lecteurs fidèles le savent déjà, mais une petite piqûre de rappel ne fait pas de mal.

La qualité de la question va déterminer la valeur de la réponse.

Autrement dit, les bonnes questions vous font avancer alors que les mauvaises questions vous font stagner.

Exemple:

Mauvaise question: Est-ce que je vais réussir l’agrégation?

A moins d’être voyant, il n’y a aucun moyen de prédire l’avenir. Même en étant premier de la classe, le risque zéro n’existe pas. Donc, c’est une question dont la réponse n’existe pas.

Parce qu'il n'y a pas de réponse, cette question est anxiogène.

Meilleure question: Qu’est ce que je peux faire aujourd’hui qui me fait avancer vers mon objectif de révisions?

Résultat: une multitude de réponses possibles.

Cette question fait naître de l’élan, de la motivation et de l’espoir.

💡 La Minute théorique

Quand une question nous traverse l'esprit, notre cerveau se lance à la recherche de la solution de manière consciente ou inconsciente!

Vous avez tous déjà vécu cette situation dans laquelle vous avez un mot sur le bout de la langue, mais c’est uniquement quand vous arrêtez d’y penser qu’il refait surface comme si ça venait de nulle part.

En réalité, ce n’est pas un hasard et il ne vient pas de nulle part.

Quand vous soumettez des questions, votre cerveau lance une requête qui continue à tourner même quand vous avez changé de sujet…. Un peu comme un ordinateur quand on a plusieurs fenêtres ouvertes en même temps.

Etude de cas: A la quête du chiffre mystère

La question “combien d’heure faut-il travailler?” est inadéquate pour plusieurs raisons.

Tout dépend…

• De votre niveau de productivité
• De là où vous en êtes dans votre parcours
• De votre capacité de travail et surtout votre capacité à tenir sur la durée.
• De votre capacité de concentration

Des questions plus qualitatives seraient:

• “A quelles heures de la journée suis-je le plus productif.ve?”
• “ Combien d’heure de repos par jour ai-je envie de m’accorder ? pour faire quoi?” (Vous le verrez dans le replay, on commence toujours par placer le temps de repos dans le planning)

Enfin, la VRAIE réponse n’est pas un chiffre mais une technique de planification.

🔑 Le secret d’un planning efficace et soutenable

Il faut rédiger son planning en termes de résultats souhaités et non par activité ou matière.

Concrètement, au lieu d’écrire:

“ De 08h à 10h” → Version

Vous formulerez ainsi:

“ De 08h à 10h” → 10 lignes de version faites + auto-correction

Deux cas de figure possibles:

• Vous avez dépassé → Pas de problème: On s’évalue et on réajuste.

Vous pourrez décider que, sur le planning de la semaine prochaine, vous vous accorderez 2h30 ou alors que vous passerez moins de temps à chercher du vocabulaire pour vous mettre en condition d’examen.

• Vous avez fini plus tôt → Youpi! Plus de temps libre pour vous.

Si vous voulez allez plus loin, je vous conseille:

1) De regarder le replay de l'atelier ⬇️⬇️⬇️

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2) De prendre RDV avec moi pour croiser nos regards sur votre planning (1ère consultation offerte) ⬇️⬇️⬇️

​https://calendly.com/mariemotard/rdv30min​

Marie

PS: Ne cédez pas à la tentation de remettre à plus tard. Ça serait vraiment dommage de vous apercevoir dans 2 mois que si vous aviez regardé l'atelier avant de commencer à travailler vous auriez réussi à tenir votre planning.