J’étais assise à côté de celui qui a fini premier 🥇
Ce moment-là restera à jamais gravé dans ma mémoire tellement je me suis sentie minable.
Un samedi matin d’octobre.
Une petite salle carrée, à la Sorbonne, avec pour mur du fond une bibliothèque vitrée remplie de vieux bouquins poussiéreux. Sûrement des exemplaires uniques de grande valeur, mais mon maigre bagage littéraire ne me permet pas de le savoir.
Je suis assise là, à côté d’Olivier. Il déroule tranquillement son plan détaillé sur une feuille simple; sa jolie petite écriture, à l’encre bleue, bien régulière.
Je fais des va-et-vient (🧐petite parenthèse: va-et-vient → deux traits d’union, mot invariable) entre son brouillon et le mien … ou plutôt, LES miens.
Des flèches dans tous les sens 🤯
1 astérisque*, 2 astérisques**, 3 astérisques***.
Une seule idée en tête 👉 remplir 2 feuilles doubles.
🚧 WARNING 🚧
Bien sûr, remplir des pages ne doit jamais être l’objectif à atteindre quand on compose. Mais je ne peux pas le savoir, je découvre… contrairement à mon voisin, rompu à l’exercice (forcément, avant l’ ENS il a fait khâgne hypokhâgne...enfin, j’imagine) qui en est maintenant à la rédaction alors que je ne suis même pas sûre d’avoir la bonne problématique.
Ce premier accouchement en condition d’examen m’a marqué.
Je ne pensais RIEN du livre “The House of Mirth” d’Edith Wharton.
Déjà, je l’avais lu, péniblement, pendant les grandes vacances. Et maintenant, il fallait que j’exprime mon opinion là-dessus… Malheur 😫
La littérature était ma bête noire.
La poésie, pire que tout.
Cette année-là (en 2015), l’épreuve de dissertation est tombée sur la littérature et de surcroît sur un recueil de poèmes.
J’ai eu 13/20 😳
Pourquoi?
Parce que lors de mon premier concours blanc, je suis allée jusqu’au bout.
J’ai rendu un truc. C’était sûrement nul, inintéressant et atroce à corriger. Mais j’en avais rien à faire de ce que le prof allait penser de moi ou de ma copie. Tout ce qui m'intéressait, c’était de pouvoir me dire:
“Ça y est ! Je l’ai fait. C’est possible … même pour moi. Maintenant, c’est une question d'entraînement. Si je l’ai fait une fois, c’est que j’en suis capable”
Nous ne sommes que mi-septembre, mais je sais que vous avez déjà des devoirs à rendre.
Parmi vous, certains peut-être ressentent cette sensation d’insurmontable 👀.
Ne vous découragez-pas, ça va passer.
Avec le temps et l'entraînement, ça va réellement devenir un simple exercice. Vous allez développer votre propre méthode. Peu importe le sujet, vous saurez comment procéder car vous aurez créé des automatismes.
Le plus dur, c’est la première fois.
Plus vite vous aurez passé ce cap, plus vite vous pourrez progresser. Alors, foncez!
À samedi,
Marie
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