Je pourrais continuer très longtemps cette liste de l’image que j’ai des vacances parfaites.
J’appelle ça “la famille ricoré”.
Dans cette famille, les enfants ne s’étripent pas pour avoir la dernière cuillère de nutella!
Pour les plus jeunes d’entre vous, je vous la présente ⬇️⬇️⬇️
A la place: Je travaille.
Le rythme n’est pas aussi intense que pendant l’année scolaire mais j’en fais un peu chaque jour pour atteindre les objectifs que je me suis fixée.
Sans surprise, ma voix intérieure vient me faire gamberger et douter de moi.
"Pourquoi tu t’imposes ça alors que tu pourrais profiter des vacances?"
Mais oui, pourquoi?
Cette question revient chaque année, et j’arrive de mieux en mieux à y répondre.
Comme je suis sûre que vous vous la posez aussi, j’avais envie de vous partager mes réponses.
🔑 Clé numéro 1 : Faire la différence entre la représentation mentale et la réalité
La vérité c’est que je ne vis pas dans la famille ricoré. Pourtant, mes enfants sont adorables (5 et 7 ans) mais je n’ai pas envie de passer mes vacances à les entendre chouiner parce que "le sable ça gratte". Ça ne m’éclate pas de me faire éclabousser avec de l’eau à 19°. Et en plus, je suis allergique au soleil. Rien que de penser à tout le matos qu’on doit emmener avec nous à la plage pour être confortable, ça me fatigue.
Oui, quand j’avais 20 ans, je pouvais passer des après-midi à me dorer la pilule. J’éprouve de la nostalgie quand je pense à cette époque de ma vie. Cela explique que j’en ai envie. Mais maintenant, j’en ai 43 et je peux dire en tout objectivité que cela ne me procure plus le même plaisir.
Ce n’est pas parce que tout le monde le fait que moi ça me convient.
Nous sommes tellement bombardés sur les réseaux de représentations du bonheur que l’on finit par se dire que si on ne vit pas la même chose que les autres c’est qu’on doit être malheureux.
🔑 Clé numéro 2: que signifie “profiter”des vacances?
Lors de ma dernière réunion avec mes collègues de l’INSPE, j’ai lancé un “je vais enfin pouvoir en profiter pour travailler tranquille”. Une vive réaction s’est faite entendre. J’ai été directement étiquetée comme une acharnée du boulot.
Premièrement, je ne trouve pas que ça soit un gros mot.
Deuxièmement, travailler pour soi et travailler pour quelqu’un, ce n’est pas du tout pareil.
Troisièmement, je ne comprends pas pourquoi on associe forcément la notion de labeur à quelque chose de douloureux.
Exemple: Mes enfants font des scoubidous. Objectivement, ça ne sert à rien. Personne n’a besoin d’un tube en plastoc rectangulaire. Et pourtant, ils sont tellement fiers de m’en faire cadeau.
La raison pour laquelle on pratique les loisirs créatifs, c’est pour le plaisir de créer.
La raison pour laquelle je travaille l’été; ça me fait plaisir de créer des résultats avec mon cerveau.
🔑 Clé numéro 3: la notion d’agentivité.
Quand je me demande “Pourquoi je m’impose ça?”, je pose comme vrai que “ça” est une souffrance. En utilisant le verbe “s’imposer”, je me raconte à moi-même une histoire dans laquelle je suis une victime. D’ailleurs, j’entends parfois des candidats qui se demandent: “pourquoi je m’inflige ça pendant mes vacances?” (encore pire en termes d'implicite)
La formulation de la question reflète l’histoire qu’on se raconte. Et, l’histoire qu’on se raconte définit notre expérience de la situation.
Pour ne plus se poser comme victime, on peut reformuler la question ainsi:
👉 "Pourquoi je choisis de travailler pendant les vacances?"
D’un seul coup, on se sent beaucoup plus léger. Ce n’est plus un fardeau, c’est un choix. Pourtant c’est exactement la même question mais, contrairement à la précédente, elle n’a pas de connotation négative.
Comme vous le voyez, on en revient à ce que je vous disais dans ma dernière édition de Samedynamise, les mauvaises questions apportent des mauvaises réponses alors que les bonnes questions apportent des réponses constructives.
Confessions: mes projets de l'été
Personnellement, je trouve cela jouissif de créer quelques choses à partir de rien, juste en utilisant mon cerveau.
Cela fait plusieurs étés que je me lance des défis.
Il y a 3 ans, j'en ai profité pour passer ma certification de coach à la Life Coach School
Il y a 2 ans, j'ai créé un podcast sur la relation parent-professeur intitulé "Au tableau"
L'année dernière, j'ai créé ma formation en ligne "Le pas à pas pour réussir l'agrégation"
Cette année, j'avais dans l'idée de créer un livre audio sur le thème de la réussite à l'agrégation mais j'ai changé d'avis.
Si vous arrivez à deviner ce que je vais créer cet été, je vous l'offrirai.
j'attends vos réponses par retour d'email pour participer à ce concours 🤣
Marie
PS: j'ai vraiment hâte de vous lire. D'ailleurs, si votre suggestion me semble faisable, je la mettrai dans ma liste pour l'été prochain et je vous l'offrirai également pour vous remercier de m'avoir soumis l'idée.
Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
Cette semaine, j’ai eu une petite aventure inattendue avec ma pharmacienne 🧪. Je suis allée récupérer une lotion pour les cheveux, sur ordonnance. Une de ces préparations que seules certaines pharmacies proposent encore — un mélange à faire sur place, dans leur petit labo. Je venais à peine de récupérer le flacon de "potion magigue" que je reçois un appel. C’était le laborantin… ou la laborantine (faudra que je vérifie si ça se dit au féminin 😄). Bref, on m’annonce qu’il y a eu une erreur :...
Inspir’action....... le retour ↩️ Dans cette série de l'été, je te partage des conversations avec des lauréats, sans vernis, ni chichi, mais avec beaucoup d’inspiration (et un peu d’autodérision). Chaque semaine, je te proposerai un témoignage de candidat ou de candidate qui a traversé le grand tunnel de la préparation aux concours… et qui a vu la lumière au bout. Pas forcément celle d’un 18 de moyenne. Mais celle d’un “C’est bon, je l’ai eue”. 🧠 Aujourd’hui, on commence fort avec Rachel,...
Chez moi, les soirées sont souvent rythmées par des documentaires apocalyptiques. Mon mari est passionné de catastrophes. Son programme préféré ? Les reconstitutions de crashs d’avions. C’est son petit moment de détente, apparemment... 😅 L’autre soir, je passe derrière lui et je jette un œil distrait à sa tablette. Je vois un écran saturé de petits points rouges agglutinés. Et là, je me dis : « Mais qu’est-ce qu’il regarde encore ? 😮 » Modélisation de l'engorgement au concert de Travis Scott...