La colère 😡


Depuis plusieurs semaines, j’avais l’impression d’être toujours de mauvaise humeur.

Je tournais en boucle.

  • Les élèves me mettent en rogne
  • Mes enfants ne m'obéissent pas
  • Mon mari me laisse toute la charge mentale
  • Mes parents me mettent la pression pour noël

Bref, j’étais perpétuellement en train de remettre la responsabilité de mes émotions désagréables sur les autres.

Et, le BIG problème quand on adopte cette démarche c’est qu’on ne peut pas contrôler les autres 🧙. Donc, on ne peut pas reprendre la main sur la situation et changer de mindset.

Autrement dit, quand on est persuadé que c’est la faute des autres ou des circonstances qu’on ressent une émotion désagréable, on se condamne soi même à subir.

La cerise sur le gâteau 🎂, c’est que j’ai horreur des gens qui endossent constamment le rôle de victime. Et, c’était exactement ce que j’étais en train de faire. Donc, sans surprise, j’en venais à ne plus m’aimer.

👉 Forcément, quand on ne s’aime pas, on voit tout en négatif. CQFD


💡 A retenir

Quand on a ce sentiment que “tout” va mal, le premier réflexe à développer c’est d’examiner chaque problème séparément.

Ce n’est pas possible de résoudre une équation à dix inconnues… enfin peut-être que ça l’est, mais je ne suis pas arrivée à ce niveau d’étude en maths 🤪.

D’autre part, les solutions que l’on va identifier dans un domaine de sa vie sont, généralement, transférables à tous les domaines. D’où l’intérêt de traiter les “problèmes” un par un puis de répliquer la solution.


🎬 Action

Je me suis donc faite coacher sur le problème qui occupait le plus de place dans ma charge mentale: BAKARI 😈

La situation est on ne peut plus classique.

Un élève me pousse à bout et, sous l’effet de la colère, je lui crie hurle dessus.

Il a fallu que j’en arrive là pour comprendre que cette situation méritait une séance de coaching.

D’une part je m’en voulais de lui avoir crié dessus car, après tout, ce n’est qu’un enfant. D’autre part, j’avais conscience (car on me l’a dit et répété maintes fois pendant ma certification de coach) que lorsqu’on se met en colère contre quelqu’un c’est nous qui souffrons le plus.

Lorsque JE me mets en colère, JE ressens l’émotion désagréable.

La personne en face est complètement libre de rester indifférente.

D’ailleurs, étant donné que cela n’a eu aucun effet sur Bakari, j’imagine que c’est ce qui s’est produit. Ou pire, c’est exactement ce qu’il cherchait et ça lui a fait plaisir d’y être arrivé. C’est souvent le cas des élèves qui se font remarquer, ils ont juste besoin d’attention.

Quand j’ai pu identifier que ce que je prenais pour de la mauvaise humeur était en réalité de la colère, un champ des possibles s’est ouvert.

Et oui, on ne peut pas faire grand chose contre la mauvaise humeur alors que la colère, si !

J’ai cherché des ressources sur la colère et j’ai trouvé un podcast génial d’une coach, qui a fait la même formation initiale, mais qui a beaucoup plus d’expérience dans la gestion des émotions.

Si ça t'intéresse, voici le lien du podcast.

J’ai découvert (ou plutôt re-découvert) que derrière chaque émotion désagréable se cache un besoin qui n’est pas comblé.

Si j’ai crié sur Bakari, c’est parce que mon besoin d’être entendue n’était pas respecté.

Ça faisait sûrement la dixième fois depuis le début de l’heure que je le reprenais et mes remarques n’étaient pas prises en compte.

Je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé de faire des cauchemars dans lesquels tu essaies d’appeler à l’aide mais tu n’as plus de voix 🤐

C’était exactement ça.

Une fois que j’ai compris cette mécanique, j’ai pu dédramatiser la situation sans me juger. Puis, je me suis demandée quel besoin chez Bakari n’était pas comblé et l’amenait à se comporter ainsi.

Je ne vais pas t’en parler ici car ça serait trop long. Mais, voilà ce que j’aimerais que tu retiennes:

👉 Une émotion inconfortable est toujours porteuse d’un message. Plus tu essaies de la mettre sous le tapis, plus elle va s’intensifier. Alors que si tu prends le temps de l’écouter, de la décrypter, il y a de fortes chances qu’elle t’apporte des solutions.

Le déclic de cette semaine a vraiment été cette idée de repenser les situations problématiques en termes de besoins.

Si tu as besoin (he,he …😜, je recommence à faire des jeux de mots, preuve que j’ai retrouvé ma bonne humeur) d’un petit rappel de ce que sont les besoin humains, je te mets ci-dessous ⬇️ la fameuse pyramide de Maslow.

Pour finir, je te laisse avec une question❓:

Quel est le besoin que tu cherches à combler en préparant l’agrégation?

Comme d'habitude, je prendrai un immense plaisir à te lire.

Bonne semaine,

Marie

PS: Pas besoin de te faire un dessin. Si mon esprit est pollué par une charge mentale constante qui n'a rien à voir avec l'agreg, forcément, cela m'empêche d'avancer vers mon objectif.

🧑‍🎓 Marie MOTARD

Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.

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