En vacances, je me questionne beaucoup. L’éloignement géographique et le dépaysement total me permettent de prendre de la distance par rapport à mon quotidien. C’est grâce à ce pas de recul que les questions existentielles peuvent émerger. J’imagine que les miennes sont également les tiennes. Tu me diras… 🎴 Nous sommes au pays du soleil levant. Au Japon, la population est vieillissante et même en décroissance 📉 C’est assez saisissant de voir que nous sommes constamment entourés de vieux 👀 Certes, ce sont des vieux “vaillants”. Force est de constater que les gens vivent longtemps et en bonne santé. Pour autant, on les trouve tristes 🥺. Et, mon mari et moi passons tous nos trajets à essayer d’arbitrer: “Est-ce qu’il vaut mieux une longue vie de labeur ou une courte vie de carpe diem?” Évidemment, on se base uniquement sur nos impressions et nos recherches ne sont pas sourcées. On ne sait pas si c’est par pudeur qu’ils cachent leur joie de vivre ou si c’est une question qu’ils ne se posent même pas. Cette question fait écho à mon quotidien pour 2 raisons. 1️⃣ Pour moi Quand je m’autorise enfin à déconnecter, je me rends bien compte que je travaille trop. Ici, ma relation avec mes enfants est toute autre. On profite d’eux. Ils profitent de nous. On s’émerveille de tout ensemble. Le soir, j’ai encore de l’énergie pour une petite balade nocturne ou un débrief de la journée alors qu’en France je suis vidée. D’un autre côté, si je ne travaillais pas autant, je n'aurais jamais pu m’offrir ces vacances; d’où le dilemme. Est-ce que tous ces WE et vacances scolaires passés à travailler valent une parenthèse enchantée de deux semaines? Je ne pense pas qu’il y ait une bonne ou une mauvaise réponse. Tout dépend de notre vision de la vie. Mais, pour moi, la réponse est OUI. J’attache beaucoup d’importance aux expériences partagées et aux souvenirs inoubliables qu’on peut se créer en famille à ces occasions. Ce qui m’amène à ma deuxième raison. Quel est le prix à payer pour obtenir ce que l’on veut vraiment? J’entends souvent que l’agrégation c’est beaucoup de sacrifices. Et, je ne peux pas le nier même s’il y a des contreparties – Le plaisir que nous procure la stimulation intellectuelle, le sentiment de fierté lorsqu’on se voit progresser… C’est normal de penser d’abord aux sacrifices. C’est un biais cognitif qui s’appelle “l’aversion à la perte”. Notre esprit a plutôt tendance à se focaliser, d’abord, sur ce tout qu’on va perdre en “qualité” de vie si on entreprend ce projet. Pourquoi? Il nous est difficile de matérialiser le gain car il n’est pas tangible. Certes, on sait qu’on va travailler moins et gagner plus mais ça ne veut rien dire en soi. D’où l’intérêt de faire des exercices de visualisation pour voir concrètement ce que ça nous apporterait. D’ailleurs, pour beaucoup il s’agit, avant tout, d’un challenge personnel, une envie de se dépasser. Alors, allons au bout du raisonnement: “Qu’est-ce que je penserais de moi même si je réussissais l’agreg?” ”Est-ce que ce qui compte pour moi c’est d’essayer ou de réussir?” “Quelles portes pourraient s’ouvrir?” Et enfin, LA question décisive: “Est-ce que j’en ai suffisamment envie pour fournir les efforts adéquats?” Si tu veux qu’on y réfléchisse ensemble tu peux prendre RDV avec moi à mon retour sur mon calendrier en ligne. à la semaine prochaine ( … ou celle d’après ;-) PS: Ma prochaine cohorte de préparation à l'agrégation de mai/juin est complète. Prochaine session juillet / août. Pour plus d'infos, voici le programme d'accompagnement que je propose. |
Ma devise préférée : "Le succès est inévitable" Dans cet état d'esprit, j'ai créé une méthodologie simple pour réussir l'agrégation sans sacrifier sa vie personnelle. Si j'ai réussi à obtenir l'agrégation d'anglais sans avoir fait d'études d'anglais, vous le pouvez aussi.
“ Marie, j’ai peur. J’ai très, très peur. La charge émotionnelle est trop forte. Je suis à la fois euphorique et terrifiée par tout ce TEMPS qui s’offre à moi” Témoignage anonyme 😉, qui se reconnaitra (1) La semaine dernière, je t’ai donné le pas à pas pour faire ta demande de congé formation. Mais une fois qu’on l’a, on fait quoi? Qu’on l’ait anticipé ou non, on n’est jamais vraiment prêt psychologiquement à accueillir la nouvelle et c’est normal de se sentir destabilisé.e, même quand on...
Tu veux passer l’agrégation, mais tu rêves d’avoir plus de temps pour t’y consacrer ? Le congé formation semble être la solution idéale. Mais pour bénéficier du fameux CFP (congé de formation professionnelle), je préfère te prévenir tout de suite que tu vas être confronté.e à deux obstacles majeurs: 🚧 ADMINISTRATIF 🚧 PSYCHOLOGIQUE D’ailleurs, l’un et l’autre sont liés. Comme c’est le parcours du combattant pour l’obtenir, les heureux élus se mettent une pression de dingue parce qu’ils ont...
Quand les premières vagues de chaleur arrivent, ça sent bon l’été 😎. Le soleil tape, les terrasses se remplissent, et les tenues raccourcissent… Et là, dans un moment d’élan (ou de panique), je me dis: “Cette fois, je veux profiter de l’été sans râler en enfilant mon maillot 👙. Lundi, je me mets au vert !🥬” Mais soyons honnêtes : viser le summer body version magazine, c’est surtout s’offrir un aller simple pour la frustration. Après deux jours de laitue et d’eau gazeuse, on se retrouve plus...